Fil d’actu du 4 octobre 2025
1. Un mois sans ministre de la Santé
Il faut croire qu’il n’en a pas trouvé. Ne voudriez-vous pas l’appeler pour vous proposer ? Un professionnel de santé exerçant en MSP comme ministre de la Santé, cela aurait belle allure.
2. A propos du « service public territorial de santé »
Le concept de « service public territorial de santé » a été remis récemment sur la table par la fédération des centres de santé à la suite de l’annonce par le premier ministre de 5000 sites « France santé ». Ce concept était déjà apparu en 2013 quand le ministère de la Santé avait donné pour mission à Bernadette DEVICTOR (représentante des patients) de fournir un rapport sur le « service public territorial de santé » SPTS, ou comment « développer l’approche territoriale et populationnelle de l’offre en santé ». Devant cette montée au créneau des représentants des patients, des syndicalistes médecins avaient rapidement agi par crainte de perte de « pouvoir » sur les territoires. Leur lobbying avait fonctionné, puisque le titre de la mission avait été rapidement modifié pour un « service territorial de santé au public ». Subtil… La loi de modernisation de notre système de santé de janvier 2016 n’évoquait plus aucune notion de ce genre, mais avait introduit le concept des CPTS. Exit les représentants des patients.
3. Des chiffres sur le cout des soins en 2024
La DREES, direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques a publié et mis en ligne « Les dépenses de santé en 2024 ». Beaucoup de chiffres si vous aimez cela. La consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) atteint 255 milliards d’euros en 2024. Elle regroupe soins hospitaliers, soins ambulatoires et biens médicaux (médicaments et dispositifs médicaux). Ce qui représente 3 723 € par habitant et par an. Le reste à charge par habitant est de 292 € en moyenne pour l’année. Beaucoup d’autres chiffes et diagrammes dans cette publication.
4. Frédéric VALLETOUX de retour
Frédéric VALLETOUX a été élu président de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale. Plutôt une bonne chose pour les MSP, puisqu’il a toujours été porteur d’une volonté d’avancer sur les délégations, et sur la reconnaissance du métier infirmier.
Bien cordialement.