Fil d’actu du 25 octobre 2025
1. PLFSS 2026, c’est parti
Avec un ministère en place, l’examen du projet de loi de finances de la sécurité sociale pour 2026 débutera la semaine prochaine. Quelques articles peuvent concerner les professionnels de santé en MSP :
- Art. 19 qui crée les « parcours d’accompagnement préventif » pour les patients présentant des risques d’évolution vers des pathologies graves et couteuses. Ces parcours pourront s’organiser sous forme de « parcours coordonnés renforcés »
- Art. 20 qui crée l’obligation de vaccination contre la grippe et la rougeole pour les professionnels de santé
- Art. 21 qui crée un cahier des charges pour les « Structures spécialisées en soins non programmés ».
1390 amendements ont été déposés, mais de nombreux sont irrecevables. A suivre.
2. CPTS, du plus et du moins
Une sénatrice, Corinne IMBERT, pharmacienne, et un sénateur, Bernard JOMMIER, médecin généraliste se sont penchés sur les CPTS. Ils ont produit un rapport d’information pour évaluer la pertinence des sommes versées à ces dispositifs. Car ce sont tout de même 121 millions d’euros qui ont été allouées par l‘assurance maladie en 2023. Et cela pourrait monter à 254 M€ en 2025 si les indicateurs étaient atteints. Ce rapport met en valeur quelques réalisations, mais critique aussi l’absence d’outil de pilotage national et des dépenses parfois bizarres (par ex. cours de yoga) ainsi que des sources de financements discutables, autres que les CPAM. Cela a entrainé des réactions facilement imaginables entre ceux protestant qu’il s’agit de l’argent bien mal placé et ceux qui pensent qu’il faut ajuster en tenant compte des préconisations de ce rapport. Bref, la pression monte sur les CPTS qui ont reçu des dotations conséquentes sans retour actuellement démontré sur l’investissement. Du travail pour la fédération des CPTS.
3. Un cabinet ministériel étoffé
Jordan CHALLIER, docteur en pharmacie, a été nommé conseiller auprès de la ministre Stéphanie RIST. Il a soutenu sa thèse de doctorat sur le sujet du partage des compétences entre professionnels de santé. Pourvu que ce ministère dure le temps nécessaire à quelques réformes.
Bien cordialement.