Système d'information

Ségur du numérique en santé

A la suite du « Ségur de la santé » est arrivé un Ségur du numérique en santé. Il s’agit d’une volonté de l’Etat de mettre de l’ordre dans le bazar des systèmes d’information des hôpitaux et de la ville. Contrairement à d’autres pays qui avaient fait le choix de centraliser les dossiers patients, la France a laissé faire le marché au début de l’ère informatique. Arriva ce qui devait arriver avec des centaines de logiciels ne communiquant pas entre eux. L’Etat reprend doucement mais surement la main sur ce dossier pour faire du ménage. Il y a quelques années, l’ex-FFMPS avait créé avec l’ASIP Santé un cahier des charges opposable pour les logiciels des MSP et des centres de santé. Cela avait commencé à clarifier le sujet de la multitude de logiciels fermés sur eux-mêmes. Nous retrouvons cette volonté avec le Ségur du numérique en santé qui a fixé un cahier des charges minimal pour les logiciels de gestion de cabinet. L’objectif est aussi de fluidifier les échanges des données de santé entre les professionnels, en toute sécurité. 2 milliards d’euros ont été engagés sur ce travail. Le cout est supporté par l’Etat mis à disposition des éditeurs. Donc, les professionnels n’auront pas d’augmentation de cout de leur abonnement.

Peu de souci pour la plupart des MSP équipées de logiciel que les éditeurs les plus avancés remettent à jour pour bénéficier des aides de l’Etat. Il est cependant nécessaire de vous assurer que cela est bien engagé, car les forfaits de la ROSP pour les médecins seront conditionnés  à ce passage en version Ségur. Il est probable que les indicateurs de l’accord conventionnel interprofessionnel ACI des MSP suivra de la même manière. La liste des logiciels référencés se trouve sur le site de l’agence du numérique en santé.

Le référencement qui a été développé pour s’assurer que les logiciels soient conformes tient sur quelques points dont la capacité des professionnels :

  • à éditer des volets de synthèse médicale, et les glisser dans le DMP
  • à utiliser le DMP depuis leur logiciel
  • à utiliser la messagerie sécurisée de santé
  • puis à utiliser la e-prescription
  • et la e-Carte Vitale

Vous trouverez des informations sur le site de l’agence du numérique en santé.

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